Avec ces nouveaux défis écologiques, nous essayons de redécouvrir et de comprendre le type d’agriculture qui se développe sur notre territoire. Le but de cette article n’est pas d’aborder l’aspect politique ou de définir le meilleur mode de agriculture. Mais de nous éclairer sur le type de conso’acteur que l’on peut ou/et que l’on veut être. Car entre vouloir et pouvoir il y a parfois un vrai fossé. L’alimentation est au cœur de nos priorités, et l’augmentation des prix font que nous réajustons notre budget alimentaire. Quels seront nos nouveaux critères de sélections ? Tout va être redéfini.
L’agriculture intensive a régit jusque là notre mode de consommation : mécanisation à l’extrême, utilisation de produits chimiques, augmentation des monocultures qui entraîne un appauvrissement des sols, l’épuisement des nappes phréatiques par l’irrigation. On doit malheureusement le souligner un vrai désastre pour la flore, la faune, pour notre santé donc pour notre survie.
L’agriculture raisonnée quant à elle est une pratique de l’agriculture cohérente avec notre environnement. Ce modèle prend en compte les besoins des cultures, des animaux, les spécificités des écosystèmes, d’ une meilleure gestion des ressources en eau. Mais les OGM ne sont pas interdits ni les produits chimiques que l’on encourage à proscrire un maximum. L’agriculture raisonnée s’adresse à un public plus large de consommateurs et d’agriculteurs, contrairement à l’agriculture biologique (source école d’agriculture)
L’agriculture biologique, un mode d’agriculture qui monte mais qui a ces limites et qui ne s’adresse pas à toutes les bourses. C’est une agriculture qui respecte notre environnement pas d’engrais, moins d’eau et moins d’énergie utilisé mais aussi un rendement moins important que l’agriculture conventionnelle, Cette pratique entraîne une charge de travail plus importante pour les agriculteurs.
L’agriculture locale et urbaine (source géo) utilise différents méthodes de production : culture en pleine terre, culture hydroponique (les végétaux baignent dans un liquide nutritif), culture en intérieur à la lumière artificielle, aquaponie (culture en bassins), culture en bacs.
Le saviez-vous ?
Paris abrite la plus grande ferme urbaine au monde avec 14000m², situé sur le toit du parc des expositions . Mais néanmoins ces fermes ne permettent pas l’autosuffisance des villes.
La ferme urbaine permet aux habitants d’accéder à des produits plus durable, ayant un impact écologique faible par rapport à ceux qui ont parcouru des milliers de kilomètres ce qui entraîne une réduction des émissions de gaz à effet de serre, une économie de l’énergie et d’autres avantages non négligeables.
Mais est-ce vraiment bon pour notre santé : la pollution des villes, l’état des sols, les particules fines peuvent nuire à la qualité des végétaux et donc de notre santé.
Tous ces modes d’agricultures ont chacun un impact plus ou moins fort sur notre environnement.
On veut tendre aujourd’hui vers un mode de production garantissant le maintien d’une agriculture à taille humaine, respectueuse de l’homme, de la biodiversité, des animaux et des territoires.
Manger responsable, c’est réduire au maximum les chemins parcourus par les aliments avant de finir dans nos assiettes : des aliments bons pour la santé, pour la planète, éthique, Le lien entre la production agricole et consommation devient un enjeu fort pour l’avenir de l’agriculture. (source etiktable, tarn.gouv.fr).
Comment nous percevons tout cela à notre échelle ? Comment définissons nous notre rôle en tant que consommateurs ou conso acteurs ? Quelles seront nos priorités face à ces augmentions de prix ? Nous devons nous interroger sur notre présent mais sur l’avenir de nos enfants : le pourquoi, le comment, le quand .