Banane, mangue, letchi, avocat, papaye, grenade, fruit de la passion …. La part de marché des fruits et légumes exotiques ne cesse d’augmenter.
En France on produit de l’ananas, de la banane.... en Guadeloupe, Martinique, Guyane, à la Réunion et à Mayotte.
Mais l’essentiel de la production de fruits exotiques est issu de pays d’Amérique du Sud, d’Afrique ou d’Asie.
Mais le saviez-vous ?
En France on va encore plus loin. On teste l’exotisme en circuit court (source Paul Molga, les échos)
Kiwano originaire d’Afrique central, au goût de melon et de banane, se cultive en Cornouailles.
Au pays des Pyrénées poussent des bananes, des fruits de la passion. En Bretagne, un horticulteur produit du gingembre, du curcuma et du taro. En Corse l’avocat se développe et en Provence le curcuma et le safran se répandent .
Tous ces fruits et légumes nous étonnent par leur forme ou par leur goût. Le goût du litchi évoque celui de la rose, la sapotille rappelle le caramel… Intégrer des fruits exotiques dans son alimentation, c’est l’occasion de se faire plaisir, mais aussi de profiter des bienfaits de ces fruits venus d’ailleurs.
Mais on se dit que ce n’est pas raisonnable de consommer ce type de produits car ils ont parcouru des milliers de kilomètres. Et nous n’avons pas vraiment tort ce sur ce point.
Mais le saviez-vous ?
Ce ne sont pas eux qui pèsent le plus lourd dans le bilan carbone de notre assiette.
Les fruits et légumes exotiques sont en effet proportionnellement bien moins carbonés que le rôti de bœuf que nous allons servir en plat de résistance ou que le plateau de fromages. Le bœuf a une empreinte carbone soixante fois plus importante, et le fromage onze fois plus importante, que les fruits et légumes importés.
En effet, contrairement à une idée bien ancrée, ce n’est pas le transport qui fait grimper les émissions de CO2 en flèche.
À l’inverse, celles liées au changement de l’usage des sols, à l’utilisation des engrais et aux ruminants sont les plus importantes environ 57 %.
Ce qui nous pose un vrai dilemme.
Ces fruits et légumes nous réveillent nos papilles et nous font découvrir de nouvelles expériences culinaires et gustatives.
Pourquoi ne pas les manger de façon raisonnable tout en respectant leur saison ?
Et vous qu’en pensez-vous ? Les réduire ou les éliminer de nos assiettes ?
(source Novethic)